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Oui, l’export sera un levier de croissance pour la Nouvelle-Calédonie !



Réponse unanime des intervenants et participants à la soirée débat organisée dans le cadre des Rendez-vous du congrès, dans l’hémicycle mardi 16 juillet 2019 au soir : la Nouvelle-Calédonie doit arriver à l’indépendance économique dans la région et le challenge en passera par le développement de nos exportations. Qu’importe l’avenir politique, il faut faire décoller le marché de l’export ! Le rendez-vous a attiré beaucoup de monde boulevard Vauban, chefs d’entreprise, particuliers, jeunes diplômés et élus. Zoom sur l’intervention de Laïsa Ro’i, enseignante-chercheuse en science économique et membre du LARJE de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, la première intervenante de la soirée, qui nous a dressé un panorama de la place de l’économie calédonienne dans la région.

Laïsa Ro’i, enseignante- chercheuse en science économique et membre du LARJE de l’Université de la Nouvelle-Calédonie a d’abord brossé le tableau des atouts et des contraintes de la Nouvelle-Calédonie vis-à-vis de l’export. Au rang des vulnérabilités bien connues des territoires océaniens : l’isolement géographique, l’insularité, l’étroitesse du marché domestique, la faible compétitivité-prix, la dépendance aux variations météo et à celles des cours mondiaux…

Laïsa Ro’i a, ensuite, présenté des pistes pour développer les exportations calédoniennes, en misant sur la montée en valeur ajoutée. Quelques idées énoncées : développer des partenariats internationaux qui doivent donner lieu à des transferts de technologie, exploiter les plantes naturellement hyper-accumulatrices de nickel qui offrent aujourd’hui des débouchés dans la réhabilitation des anciens sites miniers, miser sur des marchés qui répondent à une double demande, locale et régionale.

L’enseignante-chercheuse a, également, listé quelques mesures d’accompagnement que les pouvoirs publics pourraient mettre en œuvre pour accompagner le développement de l’export calédonien : améliorer les transports pour en réduire les coûts, améliorer les communications, réduire les coûts d’importation des matières premières pour optimiser les coûts des consommations intermédiaires, instaurer les partenariats internationaux en matière de formation et d’innovation, instaurer des incitations fiscales en matière de recherche et de développement, créer un cadre juridique innovant pour protéger les savoirs traditionnels et les brevets de création en lien avec l’exploitation de ces savoirs traditionnels.

L’économiste a, enfin, dressé le panorama des accords commerciaux régionaux, notamment les deux principaux accords multilatéraux conclus entre pays océaniens depuis 1993 et qui pourraient s’étendre à la Nouvelle-Calédonie, l’échelle régionale étant la plus pertinente pour notre territoire.






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