[Visite scolaire] L’atelier Droit des Premières et Terminales du lycée Apollinaire-Anova de Païta
Ils sont 30 et majeurs, ou à deux doigts de l’être et ils sont venus visiter le congrès le mercredi 26 avril 2023. Après un rappel de la composition et des prérogatives du paysage institutionnel calédonien depuis la signature de l’Accord de Nouméa, puis un focus sur la composition et le fonctionnement du congrès actuel de la Nouvelle-Calédonie, place à la réflexion en commissions et à la délibération en séance publique. Les propositions sont passées, mais jamais à l’unanimité, les échanges ont été nourris !
Calédoniens, attachez-vous bien, ça décoiffe ! Notez donc, que, sur décision du lycée Apollinaire-Anova, et à compter de la promulgation des textes (comptez une dizaine de jours) :
- Aircalin a perdu son monopole du secteur commercial aérien à l’international au profit de l’ouverture à la concurrence avec l’arrivée d’American Airlines et Qantas.
- La lutte contre la consommation d’alcool devient drastique pour enrayer l’insécurité routière : +30% des prix à la vente, amende pour taux d’alcoolémie au volant fixée à 90 000 F et instauration d’un quota de 30 000 F hebdomadaire d’achat par personne majeure.
- Les codes de l’environnement provinciaux sont supprimés et un code unique de l’environnement est créé pour la Nouvelle-Calédonie, incluant la stricte interdiction d’abattage des requins sur nos littoraux.
- Le vœu suivant est adressé à l’Etat (on a failli en faire une loi du pays) : Les enseignements privés sous contrat bénéficient d’une subvention exceptionnelle de l’Etat d ’un montant d’un milliard de francs, pour cette année 2023, au bénéfice notamment de la DDEC.
Certains regretteront que cela ne soit pas applicable.
Le verdict de la visite : Grand oral passé avec brio dans l’hémicycle du congrès pour l’ensemble des élèves. Quelques bémols toutefois pour espérer la plus belle des mentions au baccalauréat : revoir impérativement la définition du corps électoral aux élections provinciales et s’entrainer à fixer la barrière entre les compétences locales et celles dévolues à l’Etat. Oui, on l’admet, c’est compliqué.
