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Les 107 ans de l’armistice de 1918 avec la Présidente du Congrès et la Ministre des Outre-mer



Commémoration – Hommage très solennel ce mardi 11 novembre 2025 au matin sur la place Bir-Hakeim à Nouméa. Aux côtés des autorités civiles et militaires, la Ministre des Outre-mer, actuellement sur le territoire, a pris part à la cérémonie commémorative de l’armistice de 1918 qui avait mis fin aux combats de la Première Guerre mondiale.

Honorer tous les soldats tombés pour la France

Chaque 11 novembre depuis la fin de la Première Guerre mondiale, les Français se réunissent pour rendre hommage aux combattants tombés. De la commémoration de l’Armistice de 1918, ce jour est devenu un symbole de cohésion nationale et de mémoire envers tous les « morts pour la France » depuis 1975, y compris en opérations extérieures depuis 2012.

Véritable passerelle entre les générations, le 11 novembre rappelle aux citoyens d’aujourd’hui et de demain que le devoir de mémoire, né dans les tranchées de 1914-1918, reste un pilier solide de l’unité nationale.

Porter le bleuet

L’avez-vous remarqué ? En ces journées des 10 et 11 novembre 2025, les représentants de l’Etat en Nouvelle-Calédonie portaient le bleuet en témoignage de la reconnaissance à ceux qui ont tout donné pour la patrie. En effet, sur les champs de bataille et dans la boue des tranchées de la Première Guerre mondiale, seuls les bleuets poussaient. Ces fleurs représentaient la seule note colorée dans ces paysages dévastés. Le bleuet s’impose alors comme la fleur française du souvenir, rappelant aussi l’uniforme « bleu horizon » des jeunes recrues.

La Nouvelle-Calédonie dans la Première Guerre mondiale, en chiffres

  • 4 contingents entre 1915 et 1917 ont concernés 1 047 citoyens français (sur les 1 217 mobilisés) et 1 137 engagés volontaires dont 978 sujets kanak (+ indochinois, néohébridais, marquisiens et un wallisien). Ils sont réunis sur le Front en 1918 (pour une partie d’entre eux, certains n’ayant pas quitté leur régiment) au sein du Bataillon mixte du Pacifique créé en mars 1917.
  • 193 Européens et 382 tirailleurs kanak sont « morts pour la France » (tous n’ont pas été tués sur le champ de bataille).
  • La plupart des combattants devront attendre mai et novembre 1919 pour regagner le pays, marqués par les épreuves de la guerre.

Source : https://histoire-geo.ac-noumea.nc/spip.php?article422 (La Grande Guerre de 1914-1918 : Soldats et tirailleurs de Nouvelle-Calédonie. Article rédigé par Sylvette Boubin-Boyer, docteur en histoire)






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