La Journée nationale de la Résistance, avec Virginie RUFFENACH

Pour marquer l’ouverture de la Journée nationale de la Résistance ce mardi 27 mai 2025, Virginie RUFFENACH, Première Vice-Présidente du Congrès, représentait l’institution à 8h au pied de la Croix de Lorraine à Nouméa, déposant une gerbe et saluant les anciens combattants en mémoire de leur courage et de toutes celles et tous ceux qui, au péril de leur vie, ont prouvé leur attachement indéfectible à la République française pendant la Seconde Guerre mondiale.
La cérémonie d’hommage s’est tenue en présence de toutes les autorités civiles et militaires, pour rappeler notamment aux plus jeunes générations l’engagement de ces femmes et de ces hommes pour défendre la liberté au début des années 1940. Instaurée par la loi du 19 juillet 2013, la Journée nationale de la Résistance correspond à la date de la première réunion du Conseil national de la Résistance, présidée par Jean Moulin, le 27 mai 1943 à Paris.
Un peu d’Histoire
- Pourquoi le 27 mai ? La première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) se déroule le 27 mai 1943, réunissant dans un même lieu Jean Moulin, représentant le Général de Gaulle, les représentants des huit principaux mouvements de résistance ainsi que ceux des principaux partis politiques et syndicats existant avant la guerre. Ensemble, ils décident de coordonner l’action de la Résistance et de préparer, dans la perspective de la libération du territoire national, la refondation de la République.
- Pourquoi la croix de Lorraine ? Le 1er juillet 1940, quand il a fallu choisir un emblème pour les rares avions de la France libre, à Londres, c’est un Lorrain d’origine, l’Amiral Muselier, qui a proposé au Général de Gaulle cette croix, pour contrer la croix gammée des nazis allemands.
La croix de Lorraine, c’est l’histoire d’un symbole venu d’ailleurs, devenu lorrain par les hasards de l’histoire. Son nom originel est croix d’Anjou, devenue le symbole des soldats lorrains ralliés à la défense de leur duché contre les Bourguignons pendant la bataille de Nancy en 1477. En 1871, elle est revenue au goût du jour quand la Lorraine a été coupée en deux et qu’une partie est devenue allemande. On a alors vu fleurir des croix de Lorraine dans la décoration des maisons et dans les rues. Pendant la Première Guerre mondiale, elle marquait l’emplacement des abris contre les bombes.