Hommage à France DEBIEN, ancien élu

Le Congrès a rendu hommage à France DEBIEN, récemment décédé, en entame de séance publique le 30 juin 2025, en présence de sa famille. Retrouvez ici l’hommage prononcé par Caroline MACHORO-REIGNIER, Deuxième Vice-Présidente de l’institution, qui présidait la séance.

Mesdames et Messieurs les conseillers,
Chers collègues,
Avant de débuter notre séance, je vous propose de rendre hommage à France DEBIEN, qui nous a quittés le mercredi 25 juin 2025, à l’âge de 81 ans, après une longue maladie.
Il fut une figure marquante de la Nouvelle‑Calédonie. Poupoune DEBIEN, comme on le surnommait affectueusement, incarnait avec force l’esprit de la brousse calédonienne et la fidélité à sa terre natale.
Éleveur de Témala à Voh, il s’est élevé à la défense passionnée des valeurs de la Calédonie française, devenant une voix incontournable de la ruralité dans notre pays.
Élu de la Province Nord, il a siégé au Congrès de 1999 à 2009, apportant, par son charisme et sa voix rocailleuse, un souffle authentique et déterminé aux débats institutionnels. Sa présence a marqué les grandes étapes du développement rural : président du comité de la Foire de Koumac dans les années 1990, il a impulsé la création du carré de rodéo, symbole de la vitalité de nos traditions et de notre culture de l’élevage.
Il fut aussi un pionnier engagé pour l’agriculture : membre de la Chambre d’agriculture, représentant des agriculteurs au Conseil économique, social et environnemental, il a porté haut la voix des acteurs de terrain. Par son engagement, il a contribué à construire un avenir à la fois fidèle à nos racines rurales et tourné vers la modernité.
Nous perdons un ancien élu sincère, constant et profondément attaché à la ruralité, mais c’est aussi l’ensemble de la Nouvelle‑Calédonie qui perd un de ses fils, un homme de caractère, enraciné dans sa terre, fidèle dans ses idées, et fidèle dans ses engagements.
À sa famille, à ses proches, à tous ceux qu’il a inspirés, nous adressons nos condoléances les plus sincères.
En sa mémoire, je vous invite, et j’invite également toutes les personnes présentes dans l’hémicycle, à observer une minute de silence.
Merci.