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Le point sur la mission à l’international du président



Le président du congrès, Roch WAMYTAN, est de retour en Nouvelle-Calédonie après une mission hors du territoire qui l’aura conduit au Vanuatu, à New-York, à Paris puis à Abidjan. Deux semaines de rendez-vous sur lesquelles il est revenu en détail à l’occasion d’une conférence de presse, le 15 juillet 2019.

Coopération régionale. A Port-Vila, fin juin, sur invitation des institutions vanuataises, Roch WAMYTAN a  notamment évoqué avec ses interlocuteurs l’accord de coopération signé depuis 2012 entre l’assemblée calédonienne et le parlement de la République du Vanuatu pour maximiser les partages d’expériences  entre élus et entre agents administratifs.

Processus de décolonisation. Au siège de l’ONU à New-York, quelques jours plus tard, Roch WAMYTAN s’est exprimé sur la situation politique calédonienne devant le comité de décolonisation, aussi appelé Comité des 24. En dressant le bilan de la tenue du premier référendum du 4 novembre 2018, il a expliqué les enjeux de la dernière mandature de l’Accord de Nouméa.  Le président du congrès a demandé une attention particulière concernant les inscriptions d’office lors la révision de la liste électorale spéciale en vue de la deuxième consultation à organiser. Il a également rappelé que, dans le cadre de la finalisation de l’Accord de Nouméa, les transferts de compétences prévus à l’article 27 [secteurs de l’audiovisuel et de la recherche, NDLR] devaient encore être concrétisés. Roch WAMYTAN  a enfin demandé à l’Organisation des Nations Unis d’aider à préparer les Calédoniens à exercer les compétences régaliennes.

Prochain comité des signataires en septembre. A Paris, Roch WAMYTAN a été reçu par Gérard LARCHER, le président du Sénat et par Richard FERRAND, le président de de l’Assemblée nationale. Il a également échangé avec Christian JACOB, le président de la mission parlementaire sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie et avec Annick GIRARDIN, la ministre des outre-mer et avec Édouard PHILIPPE, le Premier Ministre. L’occasion de réitérer sa position sur la tenue de la deuxième consultation : « J’ai redit au Premier ministre que les groupes indépendantistes souhaitent organiser les référendums comme prévu, ni trop vite ni trop lentement, c’est-à-dire au second semestre 2020 pour le prochain. J’ai aussi rappelé à l’Etat son engagement à réaliser un audit sur la décolonisation en Nouvelle-Calédonie. » Le prochain comité des signataires devrait avoir lieu entre le 15 et le 30 septembre 2019.

Économie locale : « pour réamorcer la pompe ». A Paris, les rendez-vous ministériels ont permis d’évoquer le contexte économique calédonien. Le président du congrès de la Nouvelle-Calédonie a ainsi pu aborder la possibilité d’un emprunt auprès de la France pour relancer la situation atone actuelle. Il s’est également questionné sur la pertinence du dispositif de défiscalisation pour lui préférer un système de subventions, plus directes et plus transparentes. La création d’un produit d’épargne calédonien a aussi été évoquée pour lutter contre la fuite de l’épargne locale.

Francophonie. A Abidjan, en Côte d’Ivoire, le président du congrès a participé à la 45ème session de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), dont l’assemblée calédonienne est membre à part entière depuis 2018. Cette réunion plénière annuelle des assemblées francophones lui a permis de côtoyer ses homologues d’Afrique (Sénégal, Congo…) et d’Asie (Laos, Vietnam…) sur des thématiques dont l’intérêt est partagé, comme la mobilité des étudiants dans l’espace francophone ou encore les systèmes de taxe sur le prélèvement des minerais. La prochaine réunion de l’APF pour la région Asie-Pacifique se tiendra en septembre de cette année.






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